Quand la caméra cachée s’invite à bord du TGV inOui
Quand une caméra cachée s’invite en plein service.
Aujourd’hui, j’ai vécu une journée que je ne suis pas prêt d’oublier. Et si je devais lui donner un titre, ce serait sans hésiter : “Ma première fois face à une caméra cachée”. Pas sur un quai, pas dans la rue… mais directement à bord du TGV inOui au départ de Paris Gare de Lyon, direction Marseille Saint-Charles.
Tout avait commencé comme un voyage classique. Avec mon collègue, nous étions dans notre local à bord, en train de faire un point sur un sujet lié au train. Une discussion technique, sérieuse, comme on en a l’habitude. Et puis, tout à coup, un jeune homme frappe à notre porte. Pas de manière insistante, juste assez pour piquer notre curiosité.
Il nous explique qu’il a quelque chose à nous montrer, juste là, dans la voiture où nous nous trouvons. Intrigués, nous sortons, et là… surprise : devant nous, un spectacle assez improbable. Des excréments. Oui, vous avez bien lu. Pas vraiment la scène qu’on s’attend à découvrir en pleine rame de TGV, surtout sur un Paris–Marseille.
Et là, mon cerveau a fait tilt. J’ai immédiatement repensé à une anecdote qu’un collègue m’avait racontée quelques jours plus tôt. Lui aussi avait été confronté à une situation du même genre, sauf que c’était… en vraie. J’avais ri à son récit en me disant : “Non, ça, ça ne m’arrivera jamais”. Erreur de débutant.
Je ne sais pas quelle tête j’ai faite, mais elle devait être assez particulière. Parce que le jeune homme – Dynwa – m’a soudain annoncé, avec un grand sourire, que c’était une caméra cachée. Et pas n’importe comment : il me filmait avec… ses lunettes.
Honnêtement, j’ai d’abord eu ce moment de bug complet, partagé entre l’envie de rire et celle de me dire : “Bon, qu’est-ce que je suis en train de vivre, là ?”. Dynwa, lui, avait l’air ravi de sa blague, mais pas du tout dans un esprit moqueur. Bien au contraire. Il avait ce côté joueur, mais avec un vrai respect dans sa manière de faire.
Après la révélation, on a discuté. Il m’a demandé s’il pouvait publier la vidéo sur sa chaîne YouTube. Avec mon collègue, nous avons préféré refuser. Pas par défiance envers lui, mais parce qu’on sait qu’il suffit parfois de peu pour que ça parte en polémique, surtout quand on porte l’uniforme SNCF. Les réseaux sociaux peuvent amplifier le moindre geste ou mot, et nous voulions éviter tout malentendu.
Ce que j’ai trouvé remarquable, c’est que Dynwa a compris tout de suite. Il n’a pas cherché à insister, il a respecté notre choix. Et franchement, ça change. On a tellement l’habitude d’entendre parler de caméra cachée comme d’un moyen de piéger à tout prix, quitte à dépasser certaines limites, que ça fait du bien de voir quelqu’un qui place la bienveillance avant le buzz.
De retour chez moi, évidemment, j’ai eu la curiosité d’aller jeter un œil à ses réseaux sociaux. Et là, bonne surprise : ses vidéos sont créatives, décalées, et surtout jamais humiliantes. Ce sont de vraies caméras cachées qui font sourire, pas grincer des dents. Et ça, c’est une qualité rare.
Parce que soyons honnêtes : la caméra cachée, ça peut vite devenir maladroit, voire blessant, si c’est mal amené. Mais entre de bonnes mains, ça devient un petit moment de vie, une parenthèse où tout est spontané. Ce qui est beau, c’est que ça capture de vraies réactions, sans filtre. Et dans un monde où tout est scénarisé et retouché, ça fait un bien fou.
On a parlé un peu plus longtemps. Je lui ai expliqué le quotidien d’un contrôleur, les situations parfois tendues, mais aussi les moments de convivialité qu’on vit à bord. Et je crois qu’il a vraiment compris que, derrière l’uniforme, il y a des gens comme tout le monde, qui peuvent être surpris, déstabilisés… et rire après coup.
Ce que je retiens de cette histoire, c’est que même dans un cadre de travail, il peut se passer des choses improbables et légères. Que parfois, un voyage Paris–Marseille peut contenir bien plus qu’une simple succession de gares : il peut offrir une rencontre humaine inattendue.
Alors oui, j’ai été “piégé” par une caméra cachée. Et si la vidéo ne sera pas publiée, je garde en mémoire ce moment suspendu, cette petite bulle d’humour en plein service. Parce qu’au fond, ce genre d’expérience nous rappelle que l’imprévu peut aussi être positif.
Et puis, il faut bien le dire : une bonne caméra cachée, quand elle est faite avec le cœur, c’est un peu comme un sourire offert par un inconnu. Ça surprend, ça désarme, et ça rend la journée plus légère.
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Auteur/autrice
n.jareno@reseauevaleo.com
