Pourquoi Quercianella restera gravée dans nos cœur

 

Il y a des endroits qui te donnent l’impression que le temps ralentit. Où chaque matin est un émerveillement, chaque soir une poésie, et chaque instant une douce caresse. Quercianella, c’est exactement ça. Un petit village italien au bord de la mer, entre Livourne et Castiglioncello, qui ne fait pas de bruit mais qui laisse une trace. Une vraie. En nous, c’est comme si quelque chose s’était réinitialisé.

Nous avions posé nos valises dans un petit appartement à 50 mètres de la mer. Rien de luxueux, mais le genre d’endroit où l’on se sent chez soi en deux minutes. Un petit port de pêcheur juste en bas, les cris des mouettes, l’odeur du sel marin, et cette douce lumière qui te suit dès que tu ouvres les volets. Le clou du spectacle, c’était la terrasse sur le toit. Une vue à couper le souffle. Une vue qui te cloue là, parfois un verre à la main, souvent un livre posé à côté, toujours un sourire au coin des lèvres. Quercianella, tu nous as bien attrapés.

La mer, parlons-en. Une eau chaude, cristalline, pleine de vie. Il suffisait d’enfiler un masque et un tuba pour découvrir un autre monde. Des poissons en veux-tu en voilà, des herbiers marins, et parfois même un banc d’alevins qui nous frôlait les jambes. Il y avait ce moment magique où on restait en apnée, suspendus, comme si on flottait dans du verre liquide. Même les enfants sont restés sans voix (ce qui, entre nous, relève parfois de l’exploit). Quercianella, c’est ce type de lieu où tu retrouves ton âme d’enfant.

 

Les criques ! Ah, les criques. Il y en avait pour tous les goûts : certaines accessibles à pied, d’autres qu’il fallait mériter un peu, avec quelques pas glissants entre les rochers. Mais à chaque fois, la récompense était là. Une bulle de silence, deux serviettes étendues, des bouquins, et l’écho discret des vagues sur la pierre. On aurait pu y passer des journées entières. Et on l’a fait. Sans regret, sans montre, sans pression. Juste nous et la mer.

 

Et puis le soir… Ces couchers de soleil. Ces couleurs qui changent à chaque minute, ce ciel en feu qui se reflète sur l’eau calme, et ces restaurants les pieds presque dans l’eau. Il y en a un en particulier où l’on s’est installé avec une magnifique vue. On commandait un cocktail (le Spritz local n’a rien à envier à personne), un plat de poisson grillé ou de pasta alle vongole, et on laissait faire la magie. Le personnel avait cette gentillesse sincère, nonchalante, italienne. Un petit clin d’œil au gamin, une recommandation de vin, et toujours un dessert à partager.

 

C’est ça aussi Quercianella : cette capacité à t’accueillir sans chichi, à t’enrober de bien-être sans forcer, à t’offrir une parenthèse douce et solaire. Pas de file d’attente, pas de klaxons, pas de stress. Juste la vie, simple et belle.

Même les petits détails avaient leur charme. Les courses à pied jusqu’à l’alimentari du coin pour acheter du pain croustillant, la vieille dame qui arrosait ses plantes depuis son balcon et nous saluait chaque matin, les bains de minuit improvisés à deux pas, les chats qui somnolaient à l’ombre des scooters… Tout ça, c’est Quercianella. Et tout ça, c’est resté un peu en nous.

On a aussi exploré les alentours : Livourne, ses marchés et ses ruelles animées, les gelati de Castiglioncello, ou les balades en forêt tout près. Mais on revenait toujours là, dans ce petit coin de Quercianella, comme attirés par un aimant invisible. Il y avait quelque chose d’intime, de sincère, de vivant. Comme un appel au ralentissement, à la reconnexion. Un truc rare, qu’on ne trouve pas sur TripAdvisor.

Ce séjour, c’était 15 jours hors du monde. Une sorte de reset complet. Le genre de pause qui ne s’oublie pas. Et même si on a retrouvé nos chaussures, nos écrans, nos agendas, on a gardé une partie de cette sérénité-là. Ce goût de l’instant, du rien, du vrai. Ce plaisir d’être ensemble, simplement, à regarder la mer sans rien dire.

Alors oui, on pourrait garder le secret, ne rien dire, pour que Quercianella reste notre petit trésor caché. Mais ce serait un peu égoïste, non ? Parce que tout le monde mérite de ressentir ça au moins une fois. Ce bien-être pur. Cette impression de vivre un peu mieux, un peu plus fort.

Quercianella, c’est bien plus qu’un village côtier. C’est une promesse tenue. Celle de te faire du bien, profondément, celle de te reconnecter à toi-même, à la nature, aux tiens, celle de te rappeler que parfois, il suffit de très peu pour être vraiment heureux.

Et entre nous… on compte déjà les jours avant d’y retourner.

 

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